J’aime les volets qui restent ouverts
Sur la nuit,
A sonder le ciel sans réponse
Les fenêtre qui laissent entrer la lumière
À dévoiler des chemins plein d’ ailleurs
J’aime les portes qui ont perdu
Leur clé
Le sauvage des jardins sans barrière
J’aime que rien ne soit sûr
Les yeux qui regardent l’instant
Sans fouiller l’hier
Les mains qui embrassent
Sans jamais se fermer
J’aime savoir que je peux partir toujours
Et choisir, chaque matin de rester
_
Angélica Mary – Inédit
Photo – Massao Yamamoto

Pin It on Pinterest