Souvent nous sommes en recherches de sécurité, dans tous les domaines de notre vie. Sécurité de l’emploi, financière, de notre intégrité physique, sécurité affective…
Considérant que la sécurité est l’absence de danger, ou « l’état d’esprit confiant et tranquille d’une personne qui se croit ou se sent à l’abri du danger » selon certaine définition, qu’est-ce que la sécurité affective au juste ?
Quelle sorte de sécurité espérons-nous trouver dans une relation amoureuse ?
Comment peut-on penser trouver la sécurité dans une relation au-delà de la confiance qu’on s’accorde à soi-même autant qu’à l’autre ?
Cette « rassurance » dont on rêve ne signifie-t-elle pas que nous craignons et envisageons la fin possible de l’histoire dès son commencement et même avant, dès qu’on l’imagine possible?
N’est-ce pas condamner toute possibilité d’épanouissement d’une relation ?
La peur de se tromper, de souffrir n’empêche t-elle pas d’entrer en relation simplement, librement avec toute la spontanéité nécessaire à son épanouissement ?
Qui peut donner à quiconque une garantie de ce que sera demain ?
L’amour ne nécessite-t-il pas justement une des plus haute forme de lâcher prise, une absolue confiance en soi ?
La foi en soi, car derrière la peur de la rupture, il y a la peur de notre insuffisance,  de l’anéantissement de soi par la souffrance.
La peur de ne pas y survivre.
Toutes nos peurs, petites ou grandes, nous ramènent à la peur de mourir.
L’amour et la peur sont deux énergies antagonistes.
Entre les deux, toujours nous devons choisir.
Céder à la peur, c’est renoncer à vivre.
Céder à l’amour, c’est oser la vie.
C’est avoir une foi inébranlable en notre capacité à nous montrer dans notre vérité de chaque instant, avec nos failles, nos doutes et nos forces aussi, et savoir que, quoi qu’il arrive, nous serons toujours là pour nous-même.
Photo – Dima chatrov
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